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La grande Alose : Alosa alosa (Linné, 1758)

 

Elle appartient à la famille des Clupéidés comme le hareng et la sardine. Durant la plus longue partie de sa vie, elle vit en banc dans les eaux salées de la façade atlantique, à une profondeur d'environ 70 m ; et migrent dans les fleuves pour s'y reprodruire.

Morphologie

 

Son corps est fusiforme, légèrement comprimé latéralement. Le dos est vert-bleu, les flancs et le ventre sont blanc argenté. Elle possède une à trois taches circulaires en arrière de l'opercule. La taille moyenne adulte est de 52 cm pour un poids moyen de 1,5 kg.

Répartition

 

Cette espèce européenne, présente historiquement de la Norvège au Maroc, a une aire de répartition actuelle restreinte aux côtes atlantiques française, espagnole et portugaise.

 

Cette modification de répartition est due principalement à des facteurs anthropiques comme la construction de barrages, la dégradation des frayères (pollution, extraction de granulats) et une surexploitation au 19e et 20e siècle.

Nourriture

 

Elles sont surtout planctonophages (zooplancton), les plus gros individus pouvant être piscivores. Lors de la migration et la reproduction, l'alose ne se nourrit plus en eau douce mais utilise ses réserves de graisse. Les alosons (jeunes aloses), quant-à eux, se nourrissent de larves d’insectes aquatiques en eau douce ; et de crustacés, zooplancton en milieu estuarien.

Un emblème du Sud-Ouest

 

La grande Alose est une espèce patrimoniale, de tout temps recherchée pour la finesse de sa chair ainsi que pour la combativité lors de sa capture.

 

C'est pendant sa migration dans les fleuves que l'alose subissait la pression de pêche la plus importante, avant l'interdiction de celle-ci en 2008.

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